La mort biologique r?sulte de l'incapacit? permanente d'un organisme ? r?sister aux modifications impos?es par son environnement. Au-del? de cette caract?risation m?dicale, on peut dire que la mort est un ?v?nement majeur dans la destin?e de tous les ?tres humains. En effet, ceux-ci entretiennent des relations tr?s complexes avec la mort dont l'approche varie beaucoup selon les cultures, les contextes et les personnalit?s individuelles. Mais dans tous les cas, la mort met en sc?ne tout l'imaginaire de la conscience collective, r?v?le toute son ?tendue en terme d'inconnaissable, de myst?rieux. La mort est incompr?hensible, imp?n?trable et par cons?quent, elle occupe tout l'espace ?motionnel de l'esprit humain [angoisse, tristesse, appr?hension, tourment, agitation, etc.]. L'examen de l'histoire de la mort montre que cette derni?re s'illustre en son sens th?ologique comme une attente eschatologique ayant essentiellement pour arri?re-fond un syst?me de d?votions recommand? par la religion. Celle-ci traduit une certaine conception humaine quant ? son existence, sa mort et de sa destin?e en les accompagnant de formulations comme : R?surrection, Rassemblement global, Jugement ultime, Vie apr?s la mort, R?tribution finale, R?compense et ch?timent ?ternel, etc. Quoi qu'il en soit, l'?tat de l'individu lib?r? dans la mort d?finitive est per?u de fa?ons diverses. L'ambigu?t? demeure toujours car la mort est sujette naturellement ? l'incertitude m?me si l'accent est mis sur les promesses, les esp?rances qui se manifestent dans tous les discours religieux. Toutes les croyances d?veloppent une th?matique conceptuelle de la mort, suivant que la perspective est th?iste, panth?iste, polyth?iste, animiste ou ath?iste. Malgr? tout, la question ontologique qui hante l'Humanit? reste toujours : existe-t-il un destin individuel post mortem [Vie derni?re] ?